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Si chaque être humain est par nature individué, est-il pour autant un individu au plein sens du terme – un être pleinement individualisé ? Rien n’est moins sûr mais rien n’est en même temps plus aisément repérable et à portée de qui se propose de le devenir : une tâche cependant jamais achevée , et toujours risquée.
L’individu véritablement accompli use de son libre arbitre en s’autodéterminant rationnellement, sans confondre sa subjectivité avec le réel. Fort et fier d’être responsable de soi et de marcher debout tout seul sans tuteur, ni coach ni béquilles, il entend avant tout se décider par lui-même. Il tient à son intimité et son quant-à-soi, tirant sa force d’âme et son identité seulement d’une vie intérieure exigeante. Il sait qu’il faut être dur avec soi-même pour connaître l’estime de soi, que rien ne lui est dû et n’est jamais acquis. Ses choix ne dépendent pas de l’approbation des autres et il n’hésite pas à faire cavalier seul si nécessaire. Exclusif propriétaire de soi, il n’appartient pas mais s’appartient. Ce n’est ni un animal social, ni un produit social et encore moins une construction sociale. Pas davantage le maillon d’une chaîne, le membre d’un groupe tribal, le fragment d’un tout ou la petite cellule fonctionnelle d’un organisme social. Ni isolé ni replié sur lui-même, il ne se veut pas consensuel et convivial à tout prix.
Le nouvel individualiste n’est personne d’autre, dans les circonstances actuelles, que cet individu à part entière, déterminé à réaffirmer sa souveraineté morale sur soi sans se laisser faire et sacrifier par les machinations renouvelées de la tyrannie du collectif et du grégaire. C’est pourquoi il exècre par dessus tout le nouvel…ordre moral à double visage – classiquement puritain (familialiste, hygiéniste…) et celui de la bondieuserie sociale (la fabrication égalitariste de « droits à » aux frais des autres…) – et les fameuses « valeurs féminines » (lesquelles répugnent aux libres individues féminines : bienvenue aux « nouvelles individualistes » !) qui le soutiennent : cette douceâtrie maternaliste qui infantilise, cette compassion dévoyée pour tous ceux qui violent le droit des autres et se posent en victimes abusives. Il n’aime pas davantage le pseudo-antiracisme, le multiculturalisme, l’immigrationnisme, les repentances et l’idolâtrie de l’ « Autre » – bref, tout ce qui procède de la culpabilisation anti-occidentale et de la haine de soi. Ni non plus la reconfessionnalisation islamisée de la société ou l’extravagant couplage de l’autocensure et de l’hypertolérance relativiste. Et les nouvelles minorités tyranniques ne trouvent pas plus grâce à ses yeux que la vieille tyrannies de la majorité. Grands-prêtres d’un intérêt général écrasant les intérêts particuliers, régulateurs du lien social, ingénieurs sociaux de la « discrimination positive » et de la solidarité forcée, néo-collectivistes de la retribalisation à grands renforts d’identités communautaires et entrepreneurs de bonheur public qui savent mieux que les intéressés ce qui est bon pour eux : tous ceux-là sont ses bêtes noires. Pour faire bonne mesure, il abhorre le néo-esclavagisme fiscal « citoyen » aux fins de redistribution autant que le gérontocratique principe de précaution. Et il a en horreur l’anti-américanisme primaire comme toute idée de gouvernement mondial…
Son individualisme rationnel et libéral n’a donc rien à voir avec un narcissisme subjectiviste et puéril, ni l’égoïsme primitif des prédateurs, ni le repli frileux d’un autarcique « chacun chez soi », ni encore la coquille vide et le conformisme du prétendu « individualisme démocratique » de masse – ces simulacres qui caractérisent l’époque. S’il est le premier à respecter la liberté individuelle de tous ceux qui respectent la sienne, l’usage qu’il fait de cette liberté pour son propre compte procède de l’adhésion à une hiérarchie objective des valeurs privilégiant propriété et responsabilité de soi comme l’indépendance critique de l’esprit. Et s’il renoue avec un « rugged individualism » où l’on entend d’abord vivre pour soi, il s’engage volontiers pour défendre là où elle est bafouée la liberté de tout autre individu lui-même respectueux de la liberté des autres. Et ne demande pas mieux que pratiquer un coopération volontaire et contractuelle sans laquelle il n’aurait guère de plaisir à vivre. Mais comme il n’attend plus grand chose de l’évolution d’une société française (européenne) peuplée de morts-vivants et que, foncièrement sceptique (ou réaliste), il n’espère guère que dans un lendemain qui chanterait puisse advenir un monde harmonieux seulement composé de libres individus respectueux du vrai droit des autres, ce mécréant et mal-pensant se propose au mieux de contribuer à l’avènement d’une informelle confédération d’individualistes bien trempés conjuguant leurs efforts pour préserver leur souveraineté autant contre la mentalité grégaire et les idéologies collectivistes de tous poils que contre les intrusions arbitraires et excessives de l’Etat.
C’est donc à ce « nouvel individualiste » ainsi campé que Le Nouvel Individualiste compte désormais à rythme bimestriel donner la parole. En axant principalement au moins au début son propos sur la recension critique d’écrits (livres, articles…) en relation avec la liberté de l’individu à quelque titre que ce soit.
http://web.mac.com/nouvel1dividualiste/iWeb/Site/Numero%201.html
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Ayn RAND, Paris, Editions Rive Droite, réédition 2006, 93 pages
Fiche de lecture. Patrice VEZINE
Cet hymne à la liberté, écrit en 1938, constitue l’ébauche de ce que seront les discours d’Howard Roark dans « La Source Vive » et de John Galt dans « Atlas Shrugged ».
1- Le « meilleur des mondes »?
Le décor d’une cité imaginaire futuriste est brièvement planté par la description de son fonctionnement collectiviste. Un collectivisme poussé au bout de sa logique: un conseil des vocations assigne à chaque entité humaine un travail spécialisé pour le restant de ses jours; les conseils des maisons organisent selon des rituels précis le déroulement de la journée des travailleurs; un palais de l’accouplement impose et planifie les modalités de la reproduction humaine supervisées par le conseil des eugénistes; le conseil des érudits nivelle le progrès scientifique au service du bien commun…..
2- Que suis-je ? Qui suis-je ?
Le personnage principal n’existe pas. Il est nommé Egalité 7-2521 et il n’existe pas plus que les autres habitants de la cité: Union 5-3992, International 4-8818. En fait, son existence est bien réelle mais elle est niée en tant qu’individualité: il n’est rien pour lui même et tout pour ses « frères ». Toute différence, toute distinction, toute originalité, toute singularité ont été abolies. Le pronom « JE » a disparu de toutes les bouches, remplacé par le pronom « NOUS ». Ainsi, le personnage principal et narrateur, Egalité 7-2521, s’exprime au pluriel et parle de lui au pluriel. Le Palais de la Détention Corrective enferme et torture ceux qui osent s’aventurer sur le terrain interdit de la pensée personnelle avant de les enflammer sur un bûcher.
3- La découverte du « JE »
Une forêt vierge jouxte la cité. C’est là, dans un tunnel secret, à l’abri des regards, seul, qu’Egalité 7-2521 fera fonctionner son esprit et sa raison fondés sur sa soif d’apprendre et sur sa curiosité. Ce tunnel sera le théâtre de petites expériences scientifiques avec du matériel de fortune abandonné et glâné ça et là. Sa découverte, l’électricité, élèvera en lui l’amour de ses « frères » avec lesquels il partagerait volontiers ce progrès, confiant dans la décision du conseil des érudits. Le conseil des érudits, soucieux des intérêts des fabricants de chandelles le condamne à mort. Egalité 7-2521 s’enfuit alors dans la forêt vierge, suivi secrètement par celle qui avait ressuscité en lui la passion amoureuse, Liberté 5-3000 surnommée « la Dorée ».
4- le « meilleur des mondes » ou la loi de la jungle?
Cette forêt vierge, dont les contes et légendes nourrissent les peurs des habitants de la cité, représente cette « jungle libérale » souvent opposée à la « civilisation ». Le summum de la « civilisation » étant ici la société collectiviste et égalitaire. C’est pourtant dans cette forêt vierge, fuyant la « civilisation » qu’Egalité 7-2521 et « la Dorée » feront une nouvelle découverte: celle de leur Humanité. Armés de leur intelligence, ils apprennent à se protéger des bêtes sauvages, à chasser, à se nourrir, avant de découvrir une maison abandonnée datant d’avant la « Grande Renaissance ». Ils décident alors d’en prendre possession et … de vivre pour eux-mêmes, dans l’amour partagé, mais surtout dans l’amour retrouvé de soi-même.
» Je ne suis ni l’ami ni l’ennemi de mes frères, mais l’un ou l’autre, suivant ce qu’ils méritent. Pour mériter mon amour, mes frères doivent avoir fait plus que se contenter d’être nés. Je n’accorde pas mon amour sans raison, ni à aucun passant se hasardant à le réclamer. J’honore les hommes de mon amour. Mais l’honneur doit se mériter.
Je choisirai des amis parmi les hommes, mais jamais d’esclave ni de maître. Et je ne choisirai que ceux qui me plairont; à eux je montrerai amour et respect, mais jamais domination ni obéissance. Et nous joindrons nos mains lorsque nous le déciderons, ou marcherons seuls si nous le désirons. Car dans le temple de son esprit, chaque homme est seul. Que chaque homme garde son temple pur et intact. Qu’il joigne ses mains à celles des autres, s’il le désire, mais seulement jusqu’à sa sainte limite.
Car le mot « Nous » ne doit jamais être prononcé, sauf par choix personnel et après réflexion. Ce mot ne doit jamais être privilégié dans l’âme d’un homme, ou il devient monstrueux, l’origine de tous les maux sur terre, l’origine de la torture de l’homme par l’homme et d’une innommable duperie. »
Ayn Rand nous délivre une vision ontologique du libéralisme: celle de l’Etre, de l’Existence, de son essence. Celle du Droit de l’Homme non collectivisé, démontrant ainsi que le collectivisme est une régression de l’Humanité vers l’état animal. Et de l’état animal vers l’Etat bestial et prédateur, il n’y a qu’un pas.
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Ayn RAND, Paris, Editions Les Belles Lettres, 1993, 227 p.
Fiche de lecture, Patrice Vezine.
L’homme agit suivant un code de valeurs qui guide ses choix, ses actions et fixent le but et le cours de sa vie. Contrairement à un robot, seule une entité vivante peut avoir des objectifs ou en créer. Et la principale norme d’un organisme vivant est déterminée par ce qui est requis pour sa survie, son adaptation à l’environnement. On comprendra alors pourquoi, épistémologiquement le concept de « valeur » tire son origine du concept de « vie ».
Si une simple plante s’adapte de manière innée suivant la détermination fixée par la nature, la survie des organismes supérieurs tels que les hommes dépend d’une sphère d’action proportionnelle à l’étendue de leur conscience: c’est la propre conscience de l’homme qui découvre les objectifs, les moyens et les valeurs dont dépend sa vie. Pour cela, sa conscience opère une conceptualisation qui, par la pensée, donne naissance à la Raison.
Penser n’est pas automatique, chacun reste libre d’éviter cet effort. Mais pour sa survie, l’Homme doit prendre l’initiative d’entreprendre des actions raisonnées pour savoir, par exemple, comment cultiver sa nourriture ou fabriquer ses outils de chasse. Tout ce dont il a besoin doit être le fruit de son propre travail, de son propre effort, de son propre esprit: ces actions dites « raisonnées », il doit en assumer la responsabilité pour en supporter les conséquences. Etant libre de choisir, il peut agir comme son propre fossoyeur.
C’est pourquoi la première norme par laquelle on juge ce qui est bon ou mauvais pour l’Homme est la vie de l’homme, c’est à dire ce qui est requis pour sa survie.
L’être rationnel utilisera la réflexion et le travail productif comme méthode de survie.
L’éthique objectiviste considère ainsi la vie de l’homme comme le fondement de toute valeur et sa propre vie comme le but éthique de chaque individu. Ses trois valeurs et vertus cardinales sont: la raison/la rationnalité, l’intentionnalité/la productivité, l’estime de soi/la fierté.Aucune autre valeur ne doit l’emporter sur notre perception de la réalité. Cela signifie assumer la responsabilité de la formation de notre propre jugement et de vivre du travail de notre propre esprit: c’est la vertu d’indépendance. Mais aussi de ne jamais tenter de falsifier la réalité: c’est la vertu d’honnêteté. Cela signifie aussi que nous ne devons jamais chercher à nous approprier ce que nous ne méritons pas ou ce qui ne nous revient pas de droit: c’est la vertu de justice. Nous ne devons jamais désirer d’effets sans causes et nous ne devons jamais donner naissance à une cause sans en assumer pleinement la responsabilité.
Par conséquent, le mysticisme et toute source de connaissance supranaturelle sont rejetés.Le travail productif met ainsi en valeur chez l’homme son habileté créatrice, son ambition, sa confiance en soi et son refus du découragement. La fierté signifie que l’on doit mériter le droit de se considérer soi-même comme notre plus grande valeur en réalisant sa propre perfection morale. La perfection morale s’accomplit en refusant de jouer le rôle d’un animal sacrificiel et en refusant toute doctrine qui prêche l’auto-immolation comme une vertu ou un devoir moral (l’altruisme).
Le principe SOCIAL fondamental de l’éthique objectiviste est que tout comme la vie est une fin en soi, chaque être humain vivant est une fin en lui-même, non le moyen pour les fins et le bien-être des autres.
L’accomplissement de son propre bonheur est le plus haut but moral de l’homme.L’éthique hédoniste détourne ce principe en déclarant « tout ce qui vous fait plaisir est une valeur adéquate ». Or, confondre Bonheur et Plaisir revient à confondre également Raison et désir. Et si le désir est la norme éthique, le désir d’un homme de produire et le désir d’un autre homme de le voler ont une validité éthique égale. Ainsi, le cannibalisme moral de toutes les doctrines hédonistes et altruistes tient dans le prémisse que le bonheur d’un homme nécessite le sacrifice d’un autre.C’est pourquoi l’éthique objectiviste prône fièrement l’EGOISME RATIONNEL : ce qui est bon pour l’homme ne peut être servi que par des relations non-sacrificielles et ne peut être accompli par le sacrifice des uns en faveur des autres.
Le principe de l’échange librement consenti, donnant valeur pour valeur, non forcé, non coercitif et qui bénéficie à chaque partie, est le seul principe éthique rationnel.
Dans le domaine spirituel ou affectif, le principe est le même: l’amour, l’amitié, le respect ou l’admiration sont la réponse émotive d’un homme aux vertus d’un autre, ils ne sont pas des actes désintéressés.
Aimer, c’est valoriser. Seul un homme rationnellement égoïste, un homme qui a l’estime de soi, est capable d’amour. L’homme qui ne se valorise pas lui-même ne peut valoriser personne ni qui que se soit.
De même l’égoïste rationnel ne vit pas seul, en autarcie. La division du travail permettant à l’homme de se spécialiser tout en partageant et en bénéficiant des connaissances acquises par autrui donne naissance à des coopérations volontaires et enrichissantes. L’égoïsme rationnel fonde une société humaine qui voit les hommes se réunir avantageusement pour vivre ensemble. Au contraire, l’altruisme favorise une société qui pénalise les vertus des uns pour récompenser les vices des autres, entraînant nivellement par le bas, assistanat et jalousies, conflits d’intérêt.
Aussi, le principe POLITIQUE fondamental de l’éthique objectiviste fixe un seul but moral à tout gouvernement: la protection des Droits de l’Homme. Cela signifie protection contre la violence physique, protection du droit à la vie, à la liberté, à la propriété, à la poursuite de son propre bonheur. Sans droits de propriété, aucun autre droit n’est possible.
L’altruisme a détruit le concept de fraternité en impliquant que valoriser autrui signifie se sacrifier soi-même. Un amour désintéressé est une contradiction: cela signifie que l’on est indifférent à ce que l’on valorise. Mettre en pratique l’amitié et l’amour consiste à incorporer le bien-être rationnel de la personne aimée dans notre propre hierarchie des valeurs et agir en conséquence. Il s’agit toutefois d’une récompense que la personne aimée doit mériter en fonction des vertus qu’elle pratique. Les autres hommes ont une valeur parce qu’ils sont de la même espèce que nous: en vénérant les entités vivantes, nous vénérons notre propre vie. Voilà le fondement psychologique de toute sympathie, empathie et de tout sentiment envers l’espèce. Et c’est en vertu de la valeur humaine que l’on aide les autres en cas d’urgences (inondation, incendie…) ou occasionnellement lorsque l’on est sensible à la souffrance d’autrui. Cela ne veut pas dire qu’il faut subordonner sa vie au bien-être d’autrui: toute aide apportée est une exception et non une règle imposée, un acte de générosité et non un devoir moral impératif.
Qu’arrivera t’il aux pauvres dans une société objectiviste? Et bien, si VOUS voulez les aider, VOUS n’en serez pas empêchés.
On comprendra maintenant aisément que la CAPITALISME DE LAISSEZ-FAIRE est le seul système conforme à l’éthique objectiviste.
Une société morale est une société d’individus libres fondée sur des échanges librement consentis et le droit de propriété, une société du droit et du contrat respectant le principe des droits individuels. La morale ne pouvant qu’être individuelle et fondée sur la Raison, une société fondée sur l’égoïsme rationnel est en cela une société véritablement humaine. Tout système qui fait de l’Homme une fin en soi et de la société un moyen pour la coexistence pacifique, ordonnée et volontaire des individus engendre une société dite morale.
Dès lors qu’on opère un transfert du concept de « droit » du domaine politique au domaine économique, on glisse vers le collectivisme: droit à un emploi rémunérateur, droit à un logement décent, droit à des soins médicaux, à l’éducation. Aux frais de qui? Les pères fondateurs des Etats-Unis parlaient du droit à la poursuite du bonheur et non du droit au bonheur. Les droits doivent se limiter à n’être que des principes moraux qui définissent et protègent la liberté d’action d’un homme, en n’imposant aucune obligation aux autres.
C’est pourquoi il n’existe pas de « droits collectivisés » détenus par un groupe. De même une nation a droit à sa souveraineté dès lors que celle-ci découle des droits de ses citoyens: les dictatures sont des nations hors-la-loi. Quant au financement du gouvernement d’une société libre, il doit reposer sur une contribution volontaire des citoyens, proportionnelle à leur revenu.
Enfin une société objectiviste condamne le racisme. Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme.
Le racisme reconnaît un groupe et attribue ses vertus ou ses défauts, sa supériorité ou son infériorité à son origine raciale. Or il n’y a que des esprits individuels et des réalisations individuelles.
Ainsi l’Allemagne Nazie obligeait les individus à faire la démonstration de leur ascendance aryenne. L’idéologie soviétique reposait sur l’idée que les hommes peuvent être génétiquement conditionnés au communisme.
Le racisme est porté par le collectivisme et son corollaire l’étatisme. Son seul antidote est la philosophie individualiste et son corollaire le capitalisme de laissez-faire.
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Pour mieux comprendre la démagogie préélectorale, ici et là.
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Eric Besson n’a rien à voir avec son homologue Luc Besson. N’empêche, il a pu sonder le grand bleu programmatique de notre mère à tous Ségolène. Et il a décidé de quitter un navire trop lourd pour ne pas sombrer, déjà fissuré et qui prend l’eau. En désaccord sur des « questions de méthode et de tactique » il a choisi de démissionner. Rien à voir bien sûr avec la question du chiffrage du programme. Au jeu des chiffres et des lettres, Ségolène préfère les lettres, celles de ses beaux discours munie d’un chéquier en bois. Eric Besson va t’il secrètement rejoindre le socialisme déguisé politiquement correct sous un vernis pseudo rebelle de François Bayrou?
Tiens, second au revoir, Alain Duhamel est suspendu de l’antenne de France 2 pour avoir affiché ses orientations bayrouiques. Les salariés de France 2 sont privés de liberté d’expression afin de préserver le troupeau de toute influence. Le CSA va t’il retirer à TF1 son autorisation d’emettre?
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Certains militants boudent déjà Alternative Libérale, lisez ici et là.
D’autres voient d’un mauvais oeil la tournure alter-libérale du parti.
Enfin quoi qu’il en soit, notre joyeuse bande de prépubères carrièristes pourra s’amuser ici.
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A l’heure où nos candidats annoncent des programmes coûteux, en particulier notre chère Ségo Laine prête à nous tondre, il n’est pas inutile de redescendre sur terre et de s’asperger la figure de quelques chiffres sortis du robinet des dépenses publiques:
La dette publique atteint 66% du Produit Intérieur Brut, c’est à dire 1 218 milliards d’euros. La dette représente 4 fois le budget annuel de l’Etat, elle coûte 50 milliards d’euros par an, 89% de l’impôt sur le revenu et 140% de l’impôt sur les sociétés servent à payer les intérêts de cette dette. Ainsi la dette publique représente le deuxième poste budgétaire français derrière l’Education Nationale. Ainsi, dès sa naissance, un enfant français est déjà endetté à hauteur de 18 000 euros.
La dette publique profite à qui? aux plus pauvres? Est-il utile de s’endetter afin de maintenir la cohésion sociale?
Et bien sachez que les détenteurs de la dette publique sont des investisseurs financiers qui ont empoché 39 milliards d’euros, soit près de 6 fois le budget de la justice, une somme équivalente au total de budget de l’armée, de la diplomatie, de la justice et de l’intérieur. 9 milliards de plus que le financement de la lutte contre le chômage. Edifiant!
Rajoutons à cela le trou de la sécurité sociale qui avoisine cette année les 10 milliards d’euros, le plus fort taux de chômage des jeunes en Europe et la plus faible croissance enregistrée, de l’ordre de 2%, contre plus de 3% en Espagne et près de 6% en Irlande.
Sachez enfin que l’Institut de l’Entreprise chiffre le coût des programmes de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal à hauteur de 50 milliards d’euros chacun.
Vous comprendrez le sort réservé aux générations futures, la faillite de notre modèle pour tout héritage à léguer et l’urgence de réformes libérales.
Nous y reviendrons certainement…
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L’année 2007 sera-t-elle une année électorale décisive ou la répétition inlassable d’un scénario trop longtemps rôdé ?
Après « L’épopée de l’innovation » publié aux éditions L’Harmattan en 2005, après avoir diffusé de manière hebdomadaire pendant près de 5 ans ses « chroniques de résistance« , Jean-Louis Caccomo nous gratifie de la sortie de son essai « La troisième voie: impasse ou espérance« .
A commander sur son site:
http://monsite.wanadoo.fr/jean-louis.caccomo/
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Bienvenue sur ce nouveau blog, un blog libéral de plus dira t’on. Certes mais nous ne serons jamais assez face au terrorisme intellectuel collectiviste.
Combien de préjugés sommes nous obligés de nous coltiner chaque jour sur la mondialisation libérale, véritable religion séculaire des satanistes de tous poils. Ceux qui prêchent la bonne parole brandissent leur bible: le livre noir du communisme, avec ses millions de morts, et portent, assument et travestissent en faits de gloire tous les échecs de la social-démocratie.
Non, nous ne serons jamais assez pour réhabiliter la civilisation, l’humanité, l’humanisme qui ne peuvent s’incarner que dans l’individualisme. Non pas un individualisme guerrier, tous contre tous, mais un individualisme du respect des différences, de la tolérance, du droit de propriété et de l’épanouissement individuel. Un individualisme de l’amour volontaire d’autrui se fondant sur l’estime de soi. Une égale liberté possible pour tous facteur d’enrichissement collectif sans asservissement, sans esclavage étatique organisé, sans sacrifices des uns envers les autres.
Le langage sera direct, sans langue de bois et surtout indépendant de tout parti. Je commenterai ce qu’il me semblera bon de commenter sans concessions mais avec la passion aux tripes: celle de la liberté, non négociable, non concédée, une liberté qui n’a pas de prix mais qui prend place au premier rang de mes valeurs.
Bonne lecture à tous.